a. Cher père, je suis à Weimar; j'ai vu Goethe, qui m'a reçu à bras ouverts. Tu sais qu'il s'était donné la peine de traduire mes deux premiers articles sur lui. Ayant perdu le manuscrit da second, il l'a retraduit encore une fois pour le prochain numéro de son journal. J'ai eu le plaisir de me lire en feuille à mon arrivée à Weimar. J'ai trouvé le grand homme très-bon, très-simple, très-bien portant et très-aimable; il m'a beaucoup parlé de mon père et m'a dit qu'on n'avait ici son appareil. – – – – – – – – – – – – – – Me voilà à Weimar, établi pour une quinzaine au moins. Goethe a beaucoup d'admiration pour le ›Globe‹, pour ›Clara Gazul‹, il m'a parlé avec reconnaissance des bontés distinguées que M. Cuvier a pour, lui et de la ›lettre charmante‹ que sa fille lui a écrite.