46/31. An Gaëtano Cattaneo Aprés la grande perte qu'il nous fallut essayer il y a un an, il me reste la consolation la plus douce de voir que les personnes attachees sincerement au Prince unique mon maitre cheri, me conservent encore qulque part a leur affections amicales. C'est ce que je sens, Monsieur, en lisant Votre lettre interessante, qui m'instruit des soins que Vous aves bien voulu prendre pour me procurer des mineraux ultramontains, dont j'avois desiré la connoissance et dont l'envoi a parfaitement bien reussi. Vous me rendes par cela, Monsieur, un Service bien essentiel, car les details de la nature immense restent toujours l'objet de mes plus cheres etudes; et comme a mon age il ne m'est plus permis de les contempler a leur place native il faut bien que des echantillons instructivs me soit tres bien venus. Acceptés donc mes remerciments les plus sincères et soyes persuadé que la vue de ces objets interessans me rappellera toujours Vos bontés que prie de continuer Monsieur a Votre tres humble et tres obligé Serviteur Weimar Ce 31. Juilliet 1829. J. W. v. Goethe.