6/1978. An Charlotte von Stein Voila ma chere Lotte des fruits que je t'envoye pour Symbole de ma tendresse, j'espere qu'ils seront doux autant qu'ils peuvent l'etre sous ce Ciel peu favorable. J'ai reçu ta lettre qui m'exprime si bien tes sentiments pour moi, ils me ravissent, meme ceux que je ne scaurois meriter. Fritz est bien gai je lui ai fait sentirla beauté des characteres Anglois que j'ai apporté de Brunswic, hier au soir avant d'aller au lit nous avons fait l'essai de les imiter. J'espere que cette nouveauté le reveillera du moins pour quelque tems car il a negligé beaucoup cette partie la, je lui donne un bon exemple en m'exercant avec lui. J'ai tant de choses a te dire, et tant de choses a faire que je ne sai comment m'y prendre. Je ferai mon possible pour aller bientot a Ilmenau et je passerai par Kochberg. Adieu ma chere Lotte il faut bien que je finisse, les affaires m'appellent. Le duc n'est pas encore arrivé. Je te serre a mon coeur. ce 17. du Sept. 1784. G.